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Sur les Falaises, avec Nicolas Jules

    Une fois n’est pas coutume, commençons par le début.

    Il faut que je t’avoue que j’ai découvert Nicolas Jules (sur la terre ferme) il y a déjà un petit paquet d’années.

    A cette époque-là il ressemblait à ça :

    (Petit aparté : si tu t’ennuies parfois, au lieu d’allumer la télé, file sur le site de l’INA, c’est une vraie mine aux trésors, doublée d’une caverne d’Ali Baba.)
    Depuis cette époque, je n’ai jamais manqué une occasion de voir Nicolas Jules sur scène.

    Car oui, très cher lecteur, non seulement Nicolas Jules est un auteur, compositeur et interprète de grand talent mais en plus c’est une bête de scène. Je lui dois des moments de franche rigolade et un paquet d’instants de folie. Car quand Nicolas Jules est lâché en société, tout peut arriver !

    Mais je m’égare… Recentrons notre attention sur l’objet de cet article :

    Le nouvel album de Nicolas Jules sort en ce mois béni de septembre 2019 et il est magnifique.

    Il est fou, échevelé et tendre ; rempli d’énergie, de guitare électrique et de liberté… comme son auteur ! Il navigue sur le fil, au bord du vide. Mais il est plein.

    Il n’est pas franchement gai mais il n’est pas triste du tout. Il est sans illusions mais il n’est pas sombre. C’est un album qui prend les choses comme elles viennent et qui constate les aléas de la vie avec humour et distance.

    Un album qui évoque une écriture viscérale, des amours brûlantes, une certaine solitude et la livraison de pizzas.

    Il s’appelle Les Falaises.

    La seule falaise de l’album se trouve dans la 2ème chanson : « Quand tu m’embrasses, je vois la falaise ». Peut-être Nicolas Jules a-t-il  été embrassé plusieurs fois et a-t-il vu plusieurs falaises.

    Ces falaises sont faites de distorsions et de répétitions. On y voit jaillir du rock des années 50, du blues, de la chanson française et de la musique expérimentale. En t’écrivant ces mots, je me rappelle soudain qu’il y a un an tout pile, je faisais monter le GRAND Nicolas Jules dans ma petite Machine A Remonter Les Tympans, plantée au milieu des lavatères de mon amie Christine.

    Et il me parlait justement de rock, de blues et de chanson (mais pas seulement…)

    Voici ce que ça donnait :

    On comprend mieux pourquoi Les Falaises de Nicolas Jules ne ressemblent à rien ni à personne d’autre qu’à Nicolas Jules lui-même. Comme lui, elles chantent d’une voix grave. Comme lui, elles sont ailleurs, hors des normes et des tendances.

    Qui d’autre que Nicolas Jules pourrait terminer un album avec Les ratures, chanson longue durée aux airs de confession. 12 minutes entêtantes, métronomiques et addictives à souhait :

    « Je n’écris bien que ce qui fait mal, j’aiguise mes ratures,

    Je chante la bouche pleine de mots sales, de mots qu’on jette,

    Car chanter la littérature c’est faire de la confiture, ça sent le sucre et la retraite ».

    Et qui d’autre que Nicolas Jules, lutin grave et joyeux à la fois, pourrait faire rimer robe avec zob dans Magicien, chanson surprise nichée au cœur de l’album, en forme de farce priapique (ou presque).

    Dans ces falaises, les musiques sont belles et les paroles sont fortes, à moins que ce ne soit le contraire…

    S’il est encore nécessaire de te convaincre de la grande qualité de cet album, sache qu’entre autres gens de grands talents, Roland Bourbon y officie à la batterie et aux marimbas, que Nicolas Moro y joue de la mandoline et que Thibaut Derien a fait la photo de la pochette (que tu vois aussi en couverture de cet article).  Si tu ne les connais pas et que tu cliques sur leur nom, tu vas être épaté ! Et si tu les connais, clique quand même, tu vas aimer.

    Et puis il est aussi important que tu saches que Nicolas joue de la guitare, de la basse, de la batterie et des claviers sur Les Falaises et que l’album a été enregistré en cave et en appartement, à Bruxelles, Poitiers et Samonac.

    Voilà, et maintenant, il ne te reste plus qu’à cliquer là (oui ici !) pour acheter ce bel album qui ne te décevra certainement pas !

    Et puis je te conseille vraiment d’aller voir Nicolas sur scène, parce que c’est un plaisir immense et sans cesse renouvelé ! Le garçon est constamment sur les routes, il passera donc forcément par chez toi ou pas loin. Tu trouveras ses dates de tournée ici (oui là !).

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    2 commentaires sur “Sur les Falaises, avec Nicolas Jules”

    1. J’aime particulièrement Nicolas Jules : ses chansons, textes et musiques et le « personnage » NJ aussi et ce bel article lui rend un hommage mérité ! Merci !

    Les commentaires sont fermés.