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Émilie Marsh embrasse le premier soir

    Émilie Marsh, c’est un concentré de sensualité gourmande, d’énergie vitale et de folie joyeuse ! Et pour couronner le tout, elle jouit de multiples talents. Je l’ai connue, il y a plus d’une décennie. Je l’ai d’abord vue chanter ses chansons dans le salon de mon amie Tartine. Puis, il y a eu, en vrac et entre autres, la salle des fêtes au charme suranné  de Concèze, l’espace Michel Crépeau de Nieul sur mer, le beau théâtre à l’italienne de Pézenas ou le bar de La Coursive à La Rochelle…  Je l’ai vue animer des ateliers d’écriture de chansons avec des élèves d’école primaire, accompagner Dani à la guitare, co-diriger une chorale, jouer du tambour, vêtue de rouge, aux côtés de Hildebrandt (L’album du garçon sort le 13 septembre et je te le conseille fortement ! Un avant-goût en regardant ça.)

    Mais ce n’est qu’au cœur du mois d’août 2019 que je l’ai faite monter dans ma petite Machine A Remonter Les Tympans.

    Je voulais en savoir plus sur les chansons qui ont jalonné son parcours. Et l’on y voit, sans vraiment s’en étonner, Julie Pietri cotoyer Malik Djoudi, Arcade Fire et Michel Drucker…

    Notre voyage dans le temps commence là :

    Si tu veux tout savoir, j’ai retrouvé Émilie à Langogne, jolie commune de Lozère, où se déroule chaque été un adorable festival de chanson et d’arts de la rue dénommé Festiv’Allier. (Je te le conseille fortement et d’ailleurs je t’en reparlerai bientôt). C’est autour d’un café matinal, sur une jolie petite place aux airs de Toscane que j’ai papoté avec elle, au lendemain de son concert très réussi au Festiv’Allier. Voilà ce que nous nous sommes dit :

    Quelles sont tes impressions après ton concert d’hier soir ?

    J’ai adoré ! J’ai passé un excellent moment ! Tout est super à Langogne : l’organisation comme le public. Je suis encore sur mon petit nuage !

    Un autre petit nuage peut-être aussi : ton passage sur la Grande Scène des Francofolies de La Rochelle, devant 15 000 spectateurs,  le 14 juillet dernier. Que t’en reste-t-il aujourd’hui ?
    [Note de l’auteure : je t’ai déjà parlé de ce passage (dans cet article là !). Mais tu peux revoir les quelques images ci-dessous pour te rafraîchir la mémoire.]

    Je pense qu’il y aura un avant et un après 14 juillet 2019. Il faut dire que je suis née à La Rochelle et que j’ai vu beaucoup de concerts à cet endroit ! J’avais décidé d’en profiter et de prendre un maximum de plaisir sur scène. J’ai essayé de ne pas être dans un état de trop grande pression. Et puis, comme j’étais bien occupée toute la semaine par le travail avec la chorale FRACAssante (voir cet article et aussi celui-là), je n’ai pas eu trop le temps de penser à l’échéance. Une fois sur scène, c’était une sensation assez indescriptible.

    Ce nombre incroyable de personnes qui réagissent à tes chansons, c’est un truc de dingue !

    J’ai pris un plaisir fou et il en reste un souvenir merveilleux. C’est un vrai jalon : ça m’a apporté beaucoup de choses et ça va continuer à m’en apporter. Je pense avoir gagné un capital confiance en faisant ça : il y a une sorte de solidité qui en résulte.

    Quelle est ta relation à la scène en général ?

    La scène c’est le cœur, l’ADN même, de mon métier. Je fais de la musique avant tout pour être sur scène. Faire un disque c’est important aussi mais, pour moi, c’est plutôt un support pour la scène. C’est sur scène que j’existe en tant qu’artiste. Et c’est aussi pour ça que je suis guitariste sur d’autres projets : parce que j’ai vraiment besoin de la scène. C’est là où je m’exprime le mieux.

    Et ton dernier album alors, comment le décris-tu quelques mois après sa sortie ?

    Mon disque, je le décris comme un album de variété française. C’est ça que je fais : de la variété française. Parfois, les gens trouvent que mon album est moins rock que ce que je fais sur scène, sûrement parce qu’il y a moins de guitares. Au départ, mes chansons sont faites pour sonner comme elles sonnent sur le disque. C’est l’énergie que j’ai sur scène qui les transforme ensuite. Quant à cet album, je vais pouvoir continuer à le défendre sur scène puisque j’ai une belle tournée qui s’annonce à l’automne 2019 puis en 2020. Il va vivre encore un petit moment j’espère.

    Peux-tu m’en dire un peu plus sur les projets qui t’attendent dans les mois à venir ?

    Il y a donc cette tournée avec beaucoup de belles premières parties, notamment avec La Grande Sophie et Renan Luce. Et puis des concerts avec Daran, Sansevérino et Alexis HK, entre autres. Ça permet de rencontrer un nouveau public et c’est vraiment super ! En réalité, je n’ai jamais trop fait ça avant. Il va donc y avoir beaucoup de dates, avec un rendez-vous particulièrement important pour moi : le Café de la Danse à Paris le 26 septembre.

    Je vais être beaucoup sur les routes !  Parce qu’en plus, je continue à jouer avec d’autres projets, comme celui d’Hildebrandt que j’accompagne à la guitare en tournée. Son album îLeL sort le 13 septembre. J’ai aussi quelques concerts avec Dani et d’autres dates avec mon projet Bodie. L’automne sera donc chargé. Mais ça me va, j’aime beaucoup ça !

    J’aimerais aussi que tu me parles du label FRACA que tu as monté avec Katel et Robi. Qu’est-ce que ce label dit de toi et de ton rapport au monde de la musique ?

    En fait, ça parle de mon indépendance. Une indépendance que j’avais déjà mais qui est consolidée par ce label. Maintenant on est trois, ce qui donne plus de force et d’engagement dans ce qu’on veut défendre. C’est l’union de trois indépendances. Je ne pensais pas pouvoir avoir un jour une casquette de productrice pour d’autres. Ça m’a obligée à me mettre dans un cadre que je connaissais peu, même si  j’avais déjà produit pour moi-même. Le faire pour d’autres, ça m’a beaucoup appris. L’aventure FRACA m’a aussi fait comprendre qu’on pouvait mutualiser non seulement nos compétences mais aussi nos publics. Ce collectif est un socle important, un point de référence. Ce sont des visions artistiques alliées à des visions stratégiques. En fait, ça ressemble aux engagements que j’avais déjà, mais de façon plus structurée. C’est une belle aventure et c’est très intéressant.

    [Note de l’auteure frappée d’amnésie ponctuelle : je voulais aussi demander à Émilie comment et pourquoi ce nom de label, mais j’ai malencontreusement oublié ! Du coup, j’ai farfouillé sur le net, et j’ai trouvé cet article où il y a plein de choses intéressantes sur le pourquoi et le comment de tout ça.]
    Quels sont les projets à venir pour FRACA ?

    La prochaine sortie, c’est l’album de Robi en octobre. Ensuite, on aura l’album de SuperBravo en 2020.

    Quant à toi, cher lecteur, je te quitte avec la chanson d’Émilie Marsh qui a servi de titre à cet article. C’est un titre que j’aime particulièrement et qui, je trouve, ressemble beaucoup à Émilie. Mais avant ça, il faut que tu promettes d’aller voir cette délicieuse artiste en concert dans un coin près de chez toi. Pour t’aider, tu trouveras toutes les dates d’Émilie en cliquant ICI ! Elle est pas belle la vie ?

    Post-Scriptum !

    Le jour même de la publication de cet article, est sorti le nouveau clip d’Émilie Marsh ! Le voici donc… Tu pourras constater qu’il a des images communes avec une des vidéos de cet article. Les grands esprits se rencontrent, parait-il 😉

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