Hyper Hervé

Je reviens de quelques jours dans le Finistère. C’était magique, merveilleux, magnifique et même plus ! Seule ombre au tableau : je n’y ai pas croisé Hervé.

Hervé est un garçon intense et attachant. C’est un artiste lumineux et talentueux. Ce qui ne l’empêche pas d’être aussi un garçon lumineux et talentueux et un artiste intense et attachant.

Je l’avais déjà invité dans ma Machine à Remonter Les Tympans l’année dernière en compagnie de Jaune, Ramo et Alma Forrer (tu peux refaire le voyage avec eux en cliquant ici).

Pendant le confinement, je l’ai suivi sur les réseaux sociaux au fil des vidéos incroyablement énergisantes qu’il a publiées depuis son refuge du Nord Finistère.

La joyeuse version crêpière de sa chanson Si bien du mal restera dans les annales.

Personne avant lui n’avait en effet eu l’idée de réaliser un clip à base de déhanchés appuyés et de crêpes bretonnes en direct d’une cuisine de Plougasnou :

La dernière fois que j’ai vu Hervé sur scène c’était mi-juillet. Il participait aux Francos dans l’Air (joli moment volé à la crise sanitaire dont je t’ai déjà parlé dans cet article-là).

J’avais aussi passé un petit moment avec lui après ses balances (et juste après son interview à BFM TV ! ).

Pendant que les Brigitte répétaient, nous avions parlé de ce premier concert post-confinement, de la manière dont il avait traversé cet enfermement et aussi du Chantier des Francos. Voilà le résultat :

Non mais t’as vu ce sourire ?! Moi je dis que ça résume tout !

Il n’y aurait presque pas besoin d’en dire plus sur l’homme qui se cache derrière ce prénom suranné dont il a su faire un pseudonyme percutant.

Hervé est un inconditionnel de Bashung. Il le cite souvent comme sa référence absolue et il a même repris La peur des mots sur son album.

Cette admiration transpire d’ailleurs dans ses textes dont les mots s’entremêlent et jouent les uns avec les autres : Me chasse pas trésor, Tu sais combien t’as compté, Mes désirs font désordre, …

Hervé réussit à mêler un son électro dansant et efficace, une rythmique sans faille (je te mets au défi de rester durablement statique en écoutant son album) et un héritage chanson française pleinement assumé.

Le garçon est d’ailleurs le co-auteur de 3 des titres du dernier album de feu Johnny Hallyday !

Son premier album est sorti en juin dernier chez Initial Artist Services. Le même label que Clara Luciani, Eddy de Pretto, Angèle ou Aloïse Sauvage… Y’a pire ! Hervé y a quasiment tout fait : il en est l’auteur, le compositeur, le réalisateur, le batteur, le claviériste, le programmateur, le choriste et l’interprète.

L’album s’appelle Hyper. Un titre qui lui va très bien, tellement Hervé est Hyper tout !

Hyper sensible d’abord. Caractéristique que j’ai pu vérifier moi-même il y a presque 2 ans en voyant couler ses larmes alors qu’il écoutait une chorale d’enseignants chanter une de ses chansons. Mais Hyper Hervé est aussi hyper talentueux, hyper actif, hyper drôle, hyper souriant, hyper disponible, hyper intelligent, hyper ouvert, hyper concentré, hyper charismatique, hyper animal, hyper naturel et hyper intense.

Avant de terminer, voici l’autre clip réalisé par Hervé lors de son séjour en Bretagne.

Une façon toute personnelle de marquer la fin du confinement en scotchant son téléphone portable sur le pare-choc de la voiture de son père.

P.S. : si tu n’as pas lu l’article précédent, sache que j’y parlais aussi un peu d’Hervé à travers sa collaboration et sa proximité artistique avec PR2B. Pauline.R2B, qui a d’ailleurs participé aux chœurs des deuxième et quatrième chansons de l’album Hyper. L’article de la semaine dernière est à lire ici !