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Dans la douceur des Francos

    Voilà déjà quelques semaines que le festival des Francofolies est terminé. Mais alors que l’été glisse doucement vers la rentrée, beaucoup de souvenirs nous trottent encore dans la tête. Et tu sais déjà à quel point ce fut magique puisque tu as (évidemment) suivi toutes nos aventures sur Instagram.

    (Résumé et rattrapage en cliquant ici…)

    Si on y pense encore, c’est qu’en dépit de la folie du monde, les Francos 2021 furent douces, humaines et lumineuses. Et pourtant, elles ne furent pas faciles à organiser ! Mais l’incroyable équipe du festival n’a jamais rien lâché. Grâce à elle, ces cinq jours et cinq nuits de musique furent un véritable ilot de légèreté, de joie et de fête, au cœur d’un été tendu.

    On aime se rappeler les retrouvailles tant reportées et tant attendues avec Feu ! Chatterton, Pomme, Ben Mazué, Birds on a Wire, Philippe Katerine et Benjamin Biolay.

    On chérit le souvenir du concert, du talent et de l’humanité incroyables de Gaël Faye et de la musique, forte et fraternelle, qu’il partage avec ses compagnons de scène : Samuel Kamanzi, Guillaume Poncelet et Louxor. On se souvient aussi de son intervention exceptionnelle devant une douzaine de professionnels de l’enseignement et de la culture pendant la master class de Francos Educ. Une heure et demie d’échanges en petit comité où se sont dites des choses essentielles sur le monde d’aujourd’hui et de demain. Un moment d’une rare intensité. Ceux qui y étaient n’oublieront pas de si tôt !

    Et puis, on retrouve le souvenir précieux des conversations organisées avec l’hebdomadaire Le 1 entre artistes et navigateurs, parmi lesquelles une rencontre passionnante entre Ben Mazué et François Gabart et une autre réunissant Suzane et Violette Dorange.

    On se souvient aussi du plaisir, un brin nostalgique, de retrouver Souchon et Cabrel sur la grande scène.  Et de chanter avec eux, façon karaoké géant, leurs innombrables tubes qui soudain rejaillissent d’un coin caché de notre mémoire.

    Au rayon première fois, on se rappelle avoir découvert Blick Bassy dans un set quasiment parfait fait de belle musique, de combats humains et de force vitale. Sans compter, un petit moment de légèreté dansée avec ses musiciens, auquel on repense souvent avec le sourire.

    On a beaucoup aimé aussi les (presque) premiers pas sur scène de Magenta, dont l’électro entrainante et intelligente et les visuels entêtants ont furieusement fait bouger nos corps. Le projet est certes nouveau mais la lumière sombre, les aller-retours frénétiques du chanteur et l’urgence de vivre étaient de bons indices pour y reconnaitre les anciens de Fauve.

    Cerises sur cet incroyable gâteau, nos chouchous chéris du Chantier des Francos ont fait leurs premières Francofolies sous nos yeux ébahis.

    Et ils ont fait battre très fort notre petit cœur tendre. A commencer par le concert monstrueusement réussi de Martin Luminet, qui s’est acquitté brillamment de la grande responsabilité qui lui était confiée : lancer le festival. Ce fut lui, en effet, qui fit le premier concert de l’édition 2021. Et quel concert les amis ! On n’est pas près de l’oublier.  Il y eut ensuite la joie de retrouver, chaque jour, une partie de la fine équipe des promotions 2020 et 2021 du Chantier des Francofolies :  Aurus, Bandit Bandit, Brö, Château Forte, Chien Noir, Clara Ysé, Fils Cara, Ian Caulfield, Johnny Jane, Lonny, Lucie Antunes, November Ultra, Oscar Emch, P.R2B, Terrier et Ussar.

    On te les a listés par ordre alphabétique parce qu’on ne saurait pas les hiérarchiser autrement !

    Si tu ne les connais pas, tu peux écouter une de leurs chansons en cliquant sur leur nom.

    Tu peux aussi lire les articles qu’on a déjà consacrés à Chier Noir, Martin Luminet, P.R2B, Clara Ysé, Fils Cara et Terrier.

    Tous avaient l’air heureux d’être là et tous ont contribué à faire de ces Francofolies, un havre de sérénité et d’énergie positive volé à la bêtise du monde !

    Aux quatre coins de la ville, de jour comme de nuit, dans un théâtre, un cloitre, un jardin ou une cour, sous un arbre ou une grande roue, sur un banc, un voilier ou une immense scène, devant quarante ou cinq mille personnes, ils ont fait leur métier et exercé leur passion. Et surtout, ils nous ont transmis, à nous public gavé d’écrans et d’individualité,  un élan de vie, collectif et essentiel.  Cet élan qui, on l’espère, va nous porter quelques semaines encore, en attendant de les retrouver bientôt sur une scène ou une autre.

    Quant à la folle équipe du festival, elle nous redonne rendez-vous du 13 au 17 juillet 2022.
    A vos agendas !
    Crédits photo Antoine Monegier

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